La situation au Sud-Liban est de plus en plus alarmante. Après avoir ravagé Gaza, les frappes israéliennes frappent désormais le Liban, causant des morts parmi les civils, y compris des femmes et des enfants. Chaque jour, la violence s’intensifie, menaçant de plonger la région dans un nouveau cycle de destructions massives.
Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette tragédie. Il est urgent que la communauté internationale réagisse. Les populations civiles fuient en masse, et le spectre d’un conflit régional généralisé plane sur toute la région. Nous devons exiger un cessez-le-feu immédiat et durable avant que le Liban ne subisse les mêmes horreurs que Gaza.
Ce qui est particulièrement révoltant, c’est que le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou semble délibérément chercher à exacerber les tensions. Au lieu de répondre aux revendications démocratiques croissantes de la société israélienne, il utilise la guerre comme outil de diversion. Cette stratégie est non seulement irresponsable, mais elle viole également le droit international, en ciblant des civils innocents et en menaçant la paix dans toute la région.
Je condamne fermement cette escalade et appelle la France à prendre des mesures concrètes. Il ne suffit plus de s’indigner verbalement. Nous devons rappeler notre ambassadeur à Tel-Aviv, saisir le Conseil de sécurité de l’ONU, et instaurer un embargo sur les armes à destination d’Israël tant que le gouvernement persiste dans cette voie dangereuse. La France doit également jouer un rôle actif pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés d’Israël, dans les frontières de 1967.
Nous ne pouvons rester les bras croisés. Ensemble, faisons entendre nos voix pour dire non à la guerre, non à la destruction, et oui à la paix et à la justice pour tous les peuples de la région.
La paix est notre seule voie, et il est de notre devoir d’agir pour l’obtenir.
