La rentrée scolaire est un temps fort de l’année pour les familles. L’école est un pilier fondamental de notre République, elle doit permettre à chacun et chacune de devenir un citoyen libre et éclairé. La renforcer devrait dès lors être l’une des premières priorités de nos politiques publiques.
C’est pourquoi, le 2 septembre dernier, j’ai accueilli Lucie Castets, candidate à la fonction de Première ministre pour le Nouveau Front populaire, à La Courneuve au collège Jean Vilar. Ensemble, nous avons reçu les syndicats enseignants et les parents d’élèves qui dressent un constat peu rassurant en cette rentrée scolaire.
En effet, contrairement aux propos de la ministre de l’Éducation nationale démissionnaire, Nicole Belloubet, il n’y aura pas un professeur devant chaque élève. Le recrutement partiel lors des concours ne permet pas le remplacement de chaque professeur absent. Par ailleurs le recrutement de contractuels formés à la hâte n’est pas acceptable. Être professeur c’est un métier avec une formation complète qui ne s’acquiert pas en quelques jours.
La situation en Seine-Saint-Denis montre bien les enjeux auxquels nous sommes confrontés pour renforcer notre école publique. Les investissements dans notre département ne sont pas à la hauteur des besoins. Nous demandions depuis février un plan d’urgence pour nos écoles, il s’agit en vérité d’un plan de rattrapage. Le ministère de l’Éducation nationale doit être à l’écoute des revendications des professionnels et des parents afin d’y apporter des réponses concrètes.
